Chelsea Agné Zimmery-Pratt

   22 ANS - 15 MAI 1992- ANGLO-ITALIENNE - HERBORISTE - CELI PAR TERRE - HUMAINE - CANDICE SWANEPOEL

un peu plus sur sa vie

Le ciel est gris, emplit de gros nuages prés à craquer, mais pas une goutte. Rien, qu'eux dans le ciel offrent aux personnes une triste atmosphère sur ce carré de pelouse.
Baissant le regard sur mes mains, j'ai un soupire en coin lorsque je me rends compte que je viens de mettre en morceau la page de mon discourt. Etrange non? Faire un discourt, c'est stupide je trouve.

-Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.

Tout ça c'est juste une grande blague et ça me donne envie de vomir. Tournant la tête sur ma droite, je vois un homme d'une cinquantaine d'année tamponné ses yeux avec un mouchoir. Il en as de la chance....

-A présent nous allons écouter quelques mots de Chelsea, la fille aimée de d'Alexander.

Levant mes yeux sur le prêtre qui m'offre un triste sourire, je me lève, laissant tomber sur le sol les morceaux de mes feuilles roses. Laissant courir mes doigts sur le bois foncé du cercueil, je ferme mon poing avant de faire demi-tour. Posant ma main sur le bois froid, je regarde ma main sur la surface lisse alors qu'une immense boule se crée au creux de ma gorge.


-Qu'importe ce qu'il se passe.... Je commence un sourie en coin alors qu'une larme roule sur ma joue. C'est ce que papa aimait dire. C'était sa devise, son fil rouge, ce qu'il disait presque tout le temps, mais je ne vous l'apprend pas. Qu'importe que ma femme ne soit plus là, j'élèverai ma fille, qu'importe si je m'en sors pas très bien, elle fera de grandes écoles, qu'importe si je suis pas en forme, elle aura une belle vie. Fermant les yeux avec force, je les serre très fort avant de les ouvrir de nouveau. C'est stupide, mais j'arrive pas à me contrôler. Vous dire que j'ai fait un discourt serai vous mentir, j'ai pris des feuilles et j'ai essayé d'écrire sur mon père, c'est impossible. Il suffis de voire comment elles ont terminés! J'explique en désignant de ma main libre le tas au pied de ma chaise. Aucun discourt ne pourra définir à sa juste valeur mon père, il était exceptionnel en tout point. Toujours là quand j'en avais besoin, il à été fort, courage, digne et fière jusqu'a la fin. Et il l'est toujours.

Je ne sais pas si je fais bien, mais je continue à parler de papa, de son métier qu'il m'a transmis, mais aussi de ses souhaits et de ses rêves. Au premier rang je vois Danniel, l'un de ses meilleurs ami, avoir un sourire en coin lorsque j'évoque la roserai du lycée privé qu'il à côtoyais.

-Qu'importe ce qu'il se passe.... .Je chuchotte en regardent le cercueil en essuyant mes yeux.

Je n'arrive pas à détourner mon regard même lorsqu'on viens me glisser ma rose entre les doigts. Embrassant la rose, je la pose sur le couvercle avant de reculer un peu. Laissant les hommes activer les manivelles, je regarde le cercueil descendre doucement sous terre. M'approchant un peu plus, je prend une poignée de terre et la laisse tomber avant de nettoyer mes mains.
S'ensuit une valse de personnes qui veulent jeté une poignet de terre. A ce rythme les fossoyeurs n'aurons plus rien à mettre en place.


Sentant une goutte sur la joue, je lève les yeux vers le ciel, qui à enfin daigné à son tour mêlé son chagrin au notre. Restant les yeux rivé sur le ciel un moment, ma vue est cachée par un tissu noir.

-Viens sinon tu vas tomber malade..

Baisant mes yeux sur Dean, je le regarde avant de pleurer de nouveau. Me laissant tombé dans ses bras, je pleure une nouvelle fois toute les larmes de mon corps.

-Je croyais que j'avais plus de larmes! Je renifle contre lui alors que ses bras se sont fermés sur moi, laissant le parapluie sombre jonché le sol.

-Il t'en restera toujours. Me souffle t'il à l'oreille alors qu'il em garde contre lui, un long moment. Chel, je t'en pris part pas...

Ouvrant les yeux, je plaque mes mains contre son torse pour m'en écarter et le fixer.

-T'as pas le droit de me demander ça Dean et tu le sais très bien.Je réplique en me rendant compte que je viens d'hausser le ton.

Est-ce une once de tristesse que je viens de voir dans ses yeux? Peut-être bien, mais rien ne pourra changer ma décision.

-Tu sais que je dois partir, je peux pas rester ici et il le savais très bien.
-C'est moi qui te le demande Chel, s'il te plait.

Le ton de sa voix s'est fait blesser, comme si à présent il m'implore.

-Tu peux pas partir alors que...
-Dean ne rend pas la séparation plus compliqué qu'elle ne l'ai. Tu pourrais venir avec moi, on recommencerai tous là-bas tous les deux.

J'ai beau n'importe quoi son regard reste sombre. Il me fend le coeur lorsqu'il est comme ça et il le sait très bien ce salopard.

-Tu te souviens C&D contre le monde? Me demande t'il alors que je croise les bras en réprimant un frisson.On c'était juré que quoi qu'il arrive on serai toujours là l'un pour l'autre.

Me mordant l'intérieur de la joue, j'ai une furieuse envie de me jeter dans ses bras pour un de ses câlins qui n'en fini pas. Mais je ne peux pas.

-C'est toujours le cas et tu le sais, mais j'ai besoin de partir là-bas pour voir ce que je vaux vraiment.

Tendant la main pour effleuré sa joue, je lui offre un sourire en coin, me hisse sur la pointe de mes escarpins et frôle ses lèvres des miennes.

-Je suis désoler.

Retombant sur le sol, je tourne les talons et prend le chemin de gravier pour quitter le cimetière sous la pluie qui s'est intensifiée.
Il est hors de question que je reste tranquillement à Londres et faire comme si rien ne c'était passé.
Mon père est mort, j'ai un gros faible pour mon meilleur ami et je me rend compte que la race humaine n'est pas la seule sur terre. De quoi avoir un aller simple pour l'asile psy, hein?!

Titia & Didine